vendredi 13 juin 2008

Les palais nomades (Gustave Kahn)

Chantonne lentement et très bas...mon coeur pleure...
Tristement, doucement, plaque l'accord mineur ;
Il fait froid, il pâlit quelque chose dans l'heure...
Un vague très blafard étreint l'âpre sonneur .
Arrête-toi...c'est bien...mais ta voix est si basse !...
Trouves-tu pas qu'il sourd comme un épais sanglot ?
Chantonne lentement, dans les notes il passe
Vrillante, l'âcreté d'un malheur inéclos.

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