mardi 26 février 2008

Chant funèbre





Taisez-vous, plus un bruit
Découvrez-vous pour lui
Que les montagnes s’effacent
Que les oiseaux funestes passent
Que le ciel se déchire
Que la mer se retire



Il est décédé, il a disparu
Il est mort, il n’est plus
Il s’est envolé dans l’autre monde
M’abandonnant en pleurs sur sa tombe



Une atroce douleur me tourmente
Et c’est pour moi une agonie lente
Je n’avais jamais imaginé
Qu’une telle douleur puisse exister
Et dans cette torture sans fin
Aucune lumière ne m’atteint



Car on m’a ôté le soleil
Et mes yeux s’heurtent toujours
Aux sombres murs d’une tour
Que jamais rien n’égaye



Le seul ,moyen de m’en délivrer
Et de gagner sa dernière demeure
Serait de boire du poison et me coucher
Sur son tombeau, que je meure


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