dimanche 6 janvier 2008

poème de Branwell Brontë


Lentement, tristement, ils la descendirent
Dans son étroite et profonde demeure :
Et profonde en effet leur apparut
Cette ouverture sur l'éternité,
Où tranchée de la vie et livrée à la pourriture
La beauté allait redevenir poussière !
Où à peine conscientes mais combien brûlantes
Coulèrent les larmes de mon dernier adieu ;
Et combien rauques mes sanglots lorsque avec un bruit sourd
Tomba sur toi la première pelletée de terre glacée,
Que l'éclat fut livré à la rouille,
Les cendres aux cendres, la poussière à la poussière !

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